Leipzig, 1655. L’ascension professionnelle d’un compositeur promis à un brillant avenir, pressenti pour occuper le poste de cantor de Saint Thomas, est stoppée net. Soupçonné d’homosexualité et de pédophilie, il est arrété et incarcéré. Mais il parvient à s’évader et il s’établit à Venise, réalisant une carrière brillante avant de finir ses jours… en Allemagne. Plus connu pour ses histoires de mœurs que pour sa production musicale, Johann Rosenmüller laisse pourtant à la postérité plusieurs centaines d’œuvres influencées tant par son compatriote Heinrich Schütz que par la musique italienne.