Dans l’œuvre du divin Mozart, aux côtés de sa célébrissime messe de Requiem, ultime chef d’œuvre composé à l’aube de sa mort et qu’il n’aura pas le temps d’achever, figure une grande messe écrite 9 ans plus tôt, la messe en ut K 427, qu’il dédie, comme un acte d’amour, à sa jeune épouse Constante. Stylistiquement, l’œuvre constitue une étape de transition entre Salzbourg et Vienne. On y retrouve l’influence de la musique de Bach et Haendel, que Mozart étudiait à cette époque. Tout comme le Requiem, la messe en ut est un chef-d’œuvre inachevé, sans que l’on puisse cette fois évoquer la maladie ou la mort de son auteur.