Le Dirty Dozen Brass Band est un ensemble de cuivres pionnier de la Nouvelle-Orléans, connu pour avoir révolutionné le style traditionnel des fanfares en le mêlant au funk, au jazz, au R&B et à la soul. Formé en 1977, le groupe est réputé pour avoir apporté une nouvelle énergie et des innovations à la tradition des fanfares de la Nouvelle-Orléans, qui trouve ses racines dans les fanfares de style militaire et les cortèges funèbres du jazz traditionnel.
Le groupe est né de la scène musicale dynamique de la ville, notamment grâce aux activités du Tornado Brass Band, et a pris le nom du Dirty Dozen Social and Pleasure Club, un lieu où il a commencé à se produire. Au fil du temps, ils ont élargi le format du brass band en y incorporant des influences du bebop, du funk et d’un jazz plus moderne, dépassant ainsi le son traditionnel du Dixieland. Cela a contribué à définir un nouveau genre souvent appelé « second-line » brass, et leur style innovant a ouvert la voie à d’autres groupes de la Nouvelle-Orléans.
Les principales caractéristiques de leur son sont des prestations très énergiques, des arrangements de cuivres serrés et un groove funky et dansant. Parmi leurs albums les plus connus figurent « My Feet Can’t Fail Me Now » (1984) et « Voodoo » (1989), qui illustrent leur approche qui brouille les genres.
Le Dirty Dozen Brass Band a également collaboré avec des artistes de tous les genres musicaux, notamment Elvis Costello, Dizzy Gillespie et Dr. John, ce qui témoigne de sa polyvalence et de son influence.
Ils sont considérés comme l’un des groupes les plus influents dans le maintien de la tradition des fanfares de la Nouvelle-Orléans, tout en la propulsant dans de nouvelles directions. Leur musique reste un témoignage de l’héritage musical de la ville et de son évolution constante.

Extraits du concert au Grand Performances à Los Angeles en 2024