Ouverture de la billetterie Festival Musique à Beauregard
Une édition toute en poésie, du 22 au 31 juillet 2021
Au cœur d’un cadre grandiose, sur le plateau de Beauregard et face au Mont-Blanc !
La billetterie du Festival est ouverte, Musique, danse et poésie. Une programmation choisie, inédite, pour tous, et produira le meilleur dans nos alpages et jusqu’au cœur de nos villages
ttps://www.musiqueabeauregard.com/
Ecoutez l’interview de Barthélemy Allard, Président
Radio Semnoz partenaire du Festival Musique à Beauregard depuis sa toute première édition
Concert Une Voix dans les Cordes
Le duo « Une Voix dans les Cordes », est composé de Marie Girardot-Viry – chanteuse lyrique
et François Siéfert – violoncelliste, musiciens professionnels originaires d’Annecy.
Il a à cœur de s’inscrire au sein des territoires en proposant des concerts de proximité, moments de découverte et de partage dans le cadre de vie des personnes. Son « credo » est de toucher et surprendre le public de manière humoristique et conviviale, témoignant ainsi que la musique dite classique est sensible et accessible à toutes et tous.
Son répertoire poétique et gourmand vogue, curieux, des rives de la musique baroque à celles de la chanson française. La voix soprano se mêle avec bonheur aux cordes et volutes du violoncelle, attestant que la musique est un lien formidable de beauté, d’amour et de paix.
Yvon Le Men
Michèle Curot et Guillaume Riou vous présentent le poète breton Yvon Le Men.
Lauréat du Goncourt de la poésie 2019, Yvon Le Men est venu plusieurs fois à Annecy.
Découvrez ou redécouvrez son œuvre à travers la lecture de quelques poèmes, des citations et une chanson extraite de l’album « Vers son chant », réalisé avec la musicienne Hélène Weissenbacher.
Pour aller plus loin, visitez les sites kerig.bzh et Editions Bruno Doucey.
La divine comédie d’Oscar Wilde
Le 30 novembre 1900, Oscar Wilde meurt, à 46 ans seulement, dans une chambre miteuse d’un petit hôtel rue des Beaux-Arts à Paris. Il avait été emprisonné cinq ans plus tôt pour homosexualité, et l’intégralité de ses biens avaient été saisis. Après deux ans de travaux forcés, une fois libéré, il avait quitté l’Angleterre pour Paris, sous une fausse identité, où il a vite sombré dans la déchéance. Démuni, alcoolique, il n’a plus écrit une seule ligne. Antithèse de cette fin de vie misérable, l’existence du dramaturge et poète irlandais a été conçue comme une oeuvre d’art. Il considérait en effet sa vie comme le lieu de son génie, tandis que son oeuvre n’était que celui de son talent. Wilde a toujours aimé se regarder dans le miroir de La Divine Comédie, jusqu’à en comparer des passages à des épisodes de sa propre vie. Sa mort, image du drame implacable d’un homme ayant tout eu et tout perdu d’un coup, n’est en outre pas sans rappeler le huitième cercle de l’Enfer de Dante, le Malebolge. Sous le pinceau virtuose de Javier de Isusi, dans une ambiance crépusculaire rehaussée par de superbes lavis sépia, se déroule l’inexorable descente aux enfers d’Oscar Wilde : dans les méandres de nuits parisiennes, entre alcool, voyous et prostitués, ou lors de rencontres avec Gide, Toulouse-Lautrec, les frères Machado et les rares amis qui ne l’avaient pas abandonné. Le récit de la chute du poète s’interrompt parfois pour donner voix et corps aux autres protagonistes de la tragédie qui se joue, à travers de brefs entretiens imaginaires délivrant anecdotes et impressions personnelles. Javier de Isusi ne se borne donc pas au rôle de biographe scrupuleux à l’ouverture de son petit théâtre sur la scène duquel défilent les trois dernières années de la vie d’Oscar Wilde. Il se pose en investigateur, interrogeant l’homme et l’oeuvre. Qui était cet écrivain déchu qui, quelques années plus tôt, outrait les conformistes avec ses phrases assassines et ses élégants paradoxes ? Le personnage Wilde avait-il fini par engloutir son créateur ? Pour quelles raisons avait-il cessé d’écrire à sa sortie de prison ? Tentant d’éclaircir ces quelques mystères, Javier de Isusi fait petit à petit tomber le masque du poète. Il dresse un portrait d’homme sans filtre tout en livrant un récit passionnant sur l’art et la vie, la morale et le plaisir, l’être et le paraître. Le 22 octobre 2020, Javier de Isusi s’est vu décerner le prestigieux Premio Nacional del Cómic, sous le parrainage du ministère de la Culture espagnol, pour La Divine Comédie d’Oscar Wilde.
Auteur : Javier De Isusi
Editeur : Rackhman
Reine Mary et le musicien
En ce beau royaume d’Angleterre de la seconde moitié du 17ème siècle, la Reine Mary et son époux Guillaume sont le troisième couple royal que sert Henry Purcell en tant que compositeur attitré. La Reine Mary, passionnée de musique, est en réalité la principale destinataire des compositions de circonstances de Purcell, tout au long du règne de la souveraine : de 1689 à 1695, il compose la musique pour son couronnement, six Odes pour son anniversaire, et la musique pour ses funérailles lorsqu’elle meurt à l’âge de 33 ans. Même si l’on ne dispose pas de preuves sur les rapports directs entre le compositeur de la cour et la Reine, on peut supposer qu’il fut très attaché à elle; la Reine Mary était particulièrement populaire dans le pays et, à la différence de son époux, Mary aimait véritablement la musique.
Hommage à la cantatrice Christa Ludwig
Radio Semnoz rend hommage une immense chanteuse qui s’est éteinte le 24 avril 2021, en Autriche.
Christa Ludwig a connu une très longue carrière, parce qu’elle a su gérer sa voix avec intelligence. La beauté vocale faisait d’elle une grande chanteuse d’opéra et d’oratorio et une incomparable interprète du lied.
Pour saluer la mémoire de l’une des plus grandes artistes lyriques du XXème siècle, parce que grâce au disque, sa voix refleurira, « Le Chant de la terre » de Gustav Mahler :
– New Philharmonia Orchestra ;
– Christa Ludwig, mezzo-soprano ;
– Fritz Wunderlich, ténor ;
– Otto Klemperer, direction.
Mitterand et ses ombres
Mitterrand, ministre en vue dans les années 50 – guerre froide et décolonisation… -, survit à trois affaires qui auraient dû signer sa perte : l’affaire des Fuites, 1954, l’affaire du bazooka, 1957, l’affaire de l’Observatoire, 1959, où il échappe à un attentat rocambolesque… Patrick Rotman et Jeanne Puchol reconstituent avec verve les coulisses occultées dans les livres d’Histoire.
Auteurs : Patrick Rotman, scénario et Jeanne Puchol, dessin
Editeur : Delcourt
L’Homme Armé
Si musique religieuse et musique profane n’ont pas la même vocation, nombre de compositeurs ont emprunté de l’une à l’autre. C’est par exemple Bach reprenant ses cantates d’église pour les adapter à la célébration de l’anniversaire d’un prince. C’est Janequin adaptant son épique bataille de Marignan en une messe « La Bataille ». De même, nombre de compositeurs de tous temps ont repris des thèmes populaires dans la composition de messes, exploitant leur popularité tout en détournant leur destination initiale. Prenez « l’Homme Armé », mélodie profane antérieure à la renaissance; cette chanson très populaire sera réutilisée pour mettre en musique l’ordinaire de la messe par le génie de Dufay, Josquin des Prez, Palestrina, Carissimi et bien d’autres. Voix Plurielles se propose de comprendre comment.
Fake News
Des climatosceptiques aux platistes, des usines à clics d’Europe de l’Est aux Illuminati, des algorithmes devenus fous à Donald Trump (propagateur n°1 de « vérités » alternatives), les infox sont partout. Ludiques et pédagogiques, les autrices nous font passer dans l’envers de leurs fabrications et nous réapprennent à aiguiser notre esprit critique.
Auteurs : Doan Bui, scénario et Leslie Plée, dessin
Editeur : Delcourt
Brassens et ses poètes (2)
Michèle Curot, Michel Dunand et Jean Boutry rendent hommage à Georges Brassens et aux poètes qui l’ont inspiré.