Radio Semnoz, fête de la Musique
La Fête de la Musique est un moment de joie et de partage en France. En raison de la pandémie de coronavirus, le grand rendez-vous musical est soumis à des règles sanitaires. Radio Semnoz s’adapte en proposant une nouvelle manière de célébrer l’événement.
Ecoutez Radio Semnoz !
– dimanche 20 juin 2021 de 13 à 23 heures ;
– lundi 21 juin de 13 à 23 heures.
Ainsi, si les concerts retransmis reflètent un air de « quarantaine musicale », reste que célébrer la Musique garde toute son importance.
Voici le déroulé des 2 journées sur Radio Semnoz
Oiseau voyageur, Séverine Hubard se pose à Annecy
Sur l’ile St Joseph, le promeneur peut découvrir un nouveau pigeonnier inspiré par Mondrian. Il s’agit de l’œuvre de Séverine Hubard, qui rassemble également la quasi intégralité de sa collection à la galerie du Point Commun, à Cran Gevrier. Corinne Chorier nous présente ici son travail.
L’exposition est à voir à la galerie Le Point Commun jusqu’au 31 juillet et le pigeonnier dans le square de l’ile St Joseph tout au long de l’été.
Jours de sable
Washington, 1937. John Clarke, journaliste photoreporter de 22 ans, est engagé par la Farm Security Administration, l’organisme gouvernemental chargé d’aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Sa mission : témoigner de la situation dramatique des agriculteurs du Dust Bowl. Située à cheval sur l’Oklahoma, le Kansas et le Texas, cette région est frappée par la sécheresse et les tempêtes de sable plongent les habitants dans la misère. En Oklahoma, John tente de se faire accepter par la population. Au cours de son séjour, qui prend la forme d’un voyage initiatique, il devient ami avec une jeune femme, Betty. Grâce à elle, il prend conscience du drame humain provoqué par la crise économique. Mais il remet en question son rôle social et son travail de photographe…
Auteur : Aimée de Jongh
Editeur : Dargaud
Des profondeurs …
Parmi les 150 psaumes bibliques, ces textes poétiques tantôt laudatifs, tantôt intimes, ou encore combatifs, repentants, plaintifs, exultants, … certains plus que d’autres ont inspiré les musiciens de toutes les époques. Ainsi en est-il du psaume 130 (129), psaume pénitentiel, prière pour les morts chez les catholiques, récité lors des enterrements. Ce psaume est le plus souvent appelé par ses premiers mots latins : « De profundis ». Voix Plurielles vous propose durant 2 émissions de découvrir la représentation vocale de ce texte latin et de sa déclinaison protestante en langue allemande. Cette semaine, restons au latin.
Jacques Prévert (1)
Michèle Curot et Jean-Paul Cléret vous présentent des poèmes de Jacques Prévert – 1ère partie.
1 mois pour TOUS donner… son sang ! 🩸
Du 9 juin au 9 juillet, participez au challenge de l’ Etablissement Français du Sang#prenezlerelais.
https://mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr/
Un jardin ethnobotanique en cours de création sur le Semnoz
Au col de Leschaux, à 20 minutes du lac d’Annecy, Cyril Bouvet est en pleine préparation d’un jardin destiné à permettre de se relier au végétal, de découvrir la protection de la biodiversité, de développer l’agroécologie et de se former à l’herboristerie.
Un projet à découvrir dans cette interview, et à soutenir sur : http://miimosa.com/fr/projects/creation-du-jardin-ethnobotanique-du-semnoz?l=fr
Jesu meine Freude
Parmi l’immense production de Jean-Sébastien Bach, les motets constituent un ensemble d’œuvres probablement composées en tant qu’odes à la mémoire de défunts. Ces pièces sont considérées, parmi les œuvres vocales de Bach, comme les plus abouties et comme des sommets de la musique polyphonique occidentale. Le plus connu de ces motets, Jesu meine Freude, tiré d’un choral luthérien de Johann Crüger, a inspiré, avant Bach, son maître Dietrich Buxtehude, et après lui Felix Mendelssohn, grand redécouvreur de Bach au 19ème siècle, les 3 compositeurs manifestant dans leur choix commun des textes leur filiation musicale.
Beethoven – le prix de la liberté
« Dites aussi aux Français qu’il reste un homme en Autriche qui ne leur est pas soumis et qu’il ne porte aucun titre ! ». 1806, Beethoven a 36 ans et réside au palais du prince Alois von Lichnowsky, son ami et mécène, où il va nouer une amitié avec le jeune fils du prince, Eduard. C’est le temps des grandes conquêtes napoléoniennes et l’Autriche est désormais occupée par les troupes françaises. Pour montrer aux officiers français qu’il reçoit à dîner, « ce que reste un prince d’Autriche », von Lichnowsky met un point d’honneur à ce que le compositeur joue devant ses hôtes. Mais Beethoven refuse de faire montre de son talent. Par insoumission, non seulement à l’égard des vainqueurs, ces « serviteurs de la tyrannie » mais également à l’égard de son protecteur qui veut l’exhiber. Il est et restera un homme libre ! À travers le récit de cette journée particulière, Régis Penet fait œuvre biographique et dresse un portrait saisissant de « l’ours des salons » : un génie sûr de son talent, indomptable et épris de liberté. Instructif, émouvant… tout simplement magnifique !
Auteur : Régis Penet, scénario et dessin
Editeur : La Boîte à bulles
Entre les lignes
Lorsqu’il découvre dans une vieille malle trois carnets renfermant des lettres d’amour, le père de Baptiste sombre dans une profonde mélancolie. Baptiste, lui, tombe des nues : Moïse, son grand-père, y raconte toute l’histoire de sa vie. Plus incroyable encore, Moïse adresse son récit à une inconnue : Anne-Lise Schmidt. Naviguant entre les grands drames du xxe siècle et des témoignages d’aujourd’hui glanés dans une tentative éperdue de faire passer un message à son père, Baptiste devra percer le lourd secret d’un homme et lever le voile sur un mystère qui va chambouler toute une famille…
Auteur : Dominique Mermoux, scénario, dessin, couleurs
Editeur : Rue de Sèvrres