Sibylline, chroniques d’une escort girl
Romans graphiques
Chroniques d’une escort girl à tout juste 19 ans, Raphaëlle ressemble à toutes les jeunes filles de son âge. Fraîchement débarquée à Paris pour ses études d’archi, elle enchaîne à un rythme effréné les cours, les nuits blanches à travailler sur ses maquettes, les soirées à servir des bières en tant que serveuse ou à refaire le monde en dansant avec sa nouvelle meilleure amie. Mais ce que ses camarades d’amphi ne savent pas c’est que certains soirs Raphaëlle se glisse dans les draps d’hôtels parisiens et récolte quelques billets verts. Elle va découvrir, lors de cette première année loin de sa famille l’intérêt soudain qu’elle semble susciter chez les garçons, l’anonymat de la foule urbaine, l’indépendance et les questions existentielles qui amorcent le passage de l’enfance à l’âge adulte. Au début c’est « juste une fois, pour l’expérience » mais sans crier gare, Raph tombe dans la prostitution de luxe. En quelques clics l’étudiante s’extirpe de sa chambre de bonne et découvre les beaux quartiers parisiens. Entre mystère et dangers, excitation et dégoût, Raph va explorer en parallèle de sa vie d’étudiante, les contours de sa féminité, son rapport aux hommes, à l’argent, à son corps, et à la Société. Quitte à prendre des risques, elle va vivre ses 20 ans sans compromis. Dans un monde où l’hypersexualité et les injonctions sont omniprésentes, elle marche sur un fil, tantôt en talons hauts tantôt en baskets, et essaie de comprendre comment « aimer » et comment « s’aimer ». Sixtine Dano crée la surprise avec son tout premier roman graphique, gage d’un talent en herbe ! Avec un dessin harmonieux, à l’encre et au fusain, la jeune artiste signe un album prometteur découpé en 12 chapitres pour 12 tranches de vie. Une plongée dans le quotidien d’une jeune femme aux prises avec son époque, qui va grandir sous nos yeux. Au-delà du débat, l’autrice analyse ce que la prostitution cristallise dans notre Société : l’impact du patriarcat et du capitalisme sur les corps ainsi que les rapports de domination entre genres et classes sociales. Comment une société qui a longtemps dépossédé les femmes d’un pouvoir économique les aliène aujourd’hui à une féminité proche du fantasme ? Un récit terriblement moderne, à la fois intime et politique : une pépite graphique réussie à ne pas manquer.
Auteur : Sixtine Dano, scénario, dessin, couleurs
Editeur : Glénat
199 – Musiques de la Passion : Britanniques Lamentations
Deuxième étape d’un tour d’Europe des compositions musicales consacrées aux Lamentations de Jérémie, ces poèmes bibliques qui trouvent leur place dans les offices des ténèbres de la Semaine Sainte. Après l’Espagne du 16ème siècle, l’Angleterre des 16ème et 17ème siècles.
Le secret de Miss Greene
Romans graphiques
Jusqu’en 1967, aux États-Unis, toute personne ayant une ascendance africaine, même lointaine, était considérée comme noire, avec toutes les conséquences que cela pouvait avoir. C’est pourquoi, à l’orée du 20e siècle, Belle Greener devint Belle Greene da Costa et, cachant ses racines africaines, gravit les échelons de la haute société new-yorkaise. Mais peut-on conserver un tel secret une vie durant, même si cette dernière vous donne l’occasion de fleurir dans la lumière des blancs les plus puissants d’Amérique… ?
Auteurs : Nicolas Antona, Nina Jacqmin, dessin, couleurs
Editeur : Le Lombard
198 – Musiques de la Passion : Hispaniques Lamentations
Durant le carême, temps liturgique qui précède et annonce la Semaine Sainte, Voix Plurielles explore les musiques de la Passion du Christ. Cette année, arrêtons-nous sur les Lamentations de Jérémie. Le rite catholique d’avant le concile de Vatican 2 programmait pour les Jeudi, Vendredi et Samedi Saints une célébration nommée Office des Ténèbres. Le contenu très codifié de ces offices prévoyait notamment de donner une place au livre des lamentations de Jérémie, texte biblique très antérieur à la vie du Christ mais dont le caractère épouse le climat de deuil, de tristesse et de douleur propre aux offices des ténèbres. Direction l’Espagne pour une première étape de notre tour d’horizon des lamentations de Jérémie en musique.
Marcie – Le point de bascule
BD Polar
Caroline mène une existence moyenne, dans un corps qu’elle juge moyen. Alors que la cinquantaine arrive, et avec elle les affres de la périménopause, elle se fait licencier d’un travail qui était, sans surprise, moyen. C’est décidé, puisque plus personne ne la remarque ni ne la considère, Caroline entreprend de mettre à profit son super pouvoir d’invisibilité pour devenir détective privée. Ce changement de cap va la conduire jusqu’à New York et à la rencontre d’elle-même, et lui permettre de renouer avec sa véritable identité, celle de Marcie Bangor !
Auteur : Cati Baur, scénario, dessin, couleurs
Editeur : Dargaud
197 – Musiques de la Passion : Ubi caritas
La période du carême, ces 40 jours précédant la fête de Pâques, est traditionnellement l’occasion pour Voix Plurielles de vous proposer des musiques polyphoniques composées pour les derniers jours de cette période, la Semaine Sainte, semaine durant laquelle l’église commémore la Passion du Christ. Pour la première semaine de ce cycle, arrêtons nous sur une antienne utilisée pour la liturgie catholique du Jeudi Saint et dont le texte remonte à Charlemagne. Curieusement, les compositeurs l’ont ignoré jusqu’au milieu du 20ème siècle; il faut attendre l’année… 1960 pour que ce texte et la mélodie grégorienne associée donnent lieu à un développement polyphonique.
Sylvia, Shakespeare & Co
BD Historique
Le roman graphique d’une grande figure du Paris intellectuel de l’entre-deux-guerres : Sylvia Beach, une Américaine, fondatrice de la fameuse librairie Shakespeare and Company. Elle a changé l’histoire de la littérature européenne du XXe siècle. Cette femme, c’est Sylvia Beach, une Américaine, amoureuse des livres et de Shakespeare depuis son plus jeune âge. Installée à Paris à l’aube des années 1920, elle rencontre la libraire Adrienne Monnier, qui devient sa compagne et l’introduit dans le monde intellectuel de l’entre-deux-guerres. Adrienne tient une librairie rue de l’Odéon. Sylvia ouvre la sienne juste en face. Derrière la porte de Shakespeare and Company, on croise Hemingway, T. S. Eliot, Gertrude Stein, mais aussi André Gide, Paul Valéry ou Louis Aragon, en quête des chefs-d’oeuvre de la littérature anglo-saxonne. C’est aussi là qu’en 1922, dans ce refuge des écrivains d’avant-garde, est publiée l’édition originale du sulfureux Ulysse de James Joyce, contre les vents et les marées de la censure. De son enfance américaine aux heures sombres de l’Occupation, défile l’odyssée douce et délicate d’une femme d’exception, dont l’engagement a ouvert de nouveaux horizons à toute une génération d’écrivains et de lecteurs.
Auteurs : Emilia Cinzia Perri, scénario – Silvia Vanni, dessin, couleurs
Editeur : Vuibert
196 – Mais.. il dit quoi, le Seigneur ?! (2)
En musique comme dans le tourisme, la foule attire la foule. Prenez Annecy, saturée de touristes en été alors qu’il existe en France tant de sites remarquables mais délaissés. Et bien en musique, c’est un peu la même chose. Prenez le Dixit Dominus. Il en existe des dizaines de versions, que nous devons à des compositeurs talentueux. Alors pourquoi, au concert, au disque, et sur les plate-formes musicales, Dixit Dominus rime très souvent avec Haendel ? Entendons-nous: Le Dixit Dominus de Georg Friedrich Haendel est une œuvre magnifique dégageant une énergie incroyable, qui redonnerait le moral après avoir assisté à une séance des députés à l’assemblée nationale ! Mais il existe bien d’autres œuvres s’appuyant sur le psaume 110. Pour la seconde semaine, Voix Plurielles vous dévoile quelques-uns de ces Dixit Dominus.
Le scandale en musique
Au cours de trois émissions « Le coin du discophile », Thierry Saint-Solieux, et son complice Philippe Rosset, abordent le scandale en Musique.
La Musique adoucit les mœurs, dit-on. Pas si sûr, semble-t-il, si l’on se reporte à l’histoire des œuvres et chef d’œuvres.
On ne compte plus les révolutions musicales, aussi bien formelles que philosophiques et esthétiques.
La création de ces partitions majeures est jalonnée de foire d’empoigne, de batailles et scandales qui, sur le moment, dérangent, bouleversent mais font progresser.
Ecoutez votre émission « Le coin du discophile »
– Samedi 9h00 ;
– Mardi 9h00 ;
– Mercredi 20h00 ;
– Jeudi 16h00.
Radio Semnoz, 91.5 MHz sur le large bassin annécien ;
97.9 MHz pour l’Albanais, Rumilly, Aix-les-Bains, Seyssel ;
en DAB+ pour l’écoute en numérique ;
et à n’importe quel endroit de la planète, grâce au streaming sur internet selon les jours et horaires indiqués.
Le fantôme de l’opéra
Romans graphiques
Des événements surnaturels ont lieu à l’Opéra : le grand lustre s’effondre pendant une représentation et tue une spectatrice, un machiniste est retrouvé pendu… La direction doit se rendre à l’évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet individu qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l’Opéra se voient réclamer 20000 francs par mois de la part d’un certain «Fantôme de l’Opéra» qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Dans les coulisses de l’opéra, le vicomte Raoul De Chagny est épris de Christine, une jeune chanteuse lyrique. Mais il ne supporte pas de l’entendre parler avec un autre mystérieux prétendant, à la voix lugubre, fantomatique… Après le succès L’Enfer de Dante, Don Quichotte de Cervantès mais aussi Boris Vian et Balzac, Paul et Gaëtan Brizzi s’attaquent de nouveau à un classique de la littérature. Le Fantôme de l’opéra nous mène dans le Paris de 1890. Le Paris du XIX?, le cadre de l’opéra Garnier et cette histoire fantastique créent une bande dessinée délicieuse, où s’enchaînent les morceaux de bravoure graphiques.
Auteurs : Paul Brizzi, dessin et Gaëtan Brizzi, scénario, dessin
Editeur : Futuropolis

