En ces temps de disette budgétaire, nos gouvernants cherchent désespérément à réduire le train de vie de l’État et faire des économies. Peut-être pourraient-ils s’inspirer de ces petits ensembles qui, par leur seule éloquence vocale, remplacent l’arsenal orchestral que requiert la musique de jazz. Et si cette économie de moyens nous prive des couleurs clinquantes de l’orchestre, le jazz vocal a cappella souligne merveilleusement l’art des dissonances tout en préservant l’énergie propre à cette musique.