« Pour l’artiste, ce n’est pas une qualité que la force, c’est un devoir. Tant d’esclavages nous attendent : l’argent, le public, la tradition, la mode ; il faut tout dominer. Il faut avoir cette conviction que les éléments seront ce que nous voudrons qu’ils soient. Partir avec un idéal et se dire que tout sera bon sur la route qu’il faut suivre… ».
Trois poésies de François Villon • Cinq poèmes de Tristan Klingsor • Trois chants d’été • Sonatine en trois mouvements • Deux sonnets de Mallarmé Sonatine • Hommage à Dante • Psaume 22.

Jean Cartan entre au Conservatoire de Paris en 1924 et étudie sous la direction de Marcel Samuel-Rousseau, Noël Gallon, Charles-Marie Widor, Henri Rabaud, Paul Dukas – dans la même classe qu’Olivier Messiaen et Maurice Duruflé. Il remporte le premier prix d’harmonie, mais son écriture se heurte bien souvent à l’incompréhension de ses professeurs et de ses condisciples. Seul Paul Dukas le soutient et l’encourage vivement. Albert Roussel également a l’occasion de découvrir ce jeune compositeur, et lui manifeste beaucoup d’intérêt et une grande amitié.
Atteint de tuberculose, il est contraint à de nombreux séjours en montagne, et s’éteint au sanatorium de Briis-sous-Forges (Essonne) le 26 mars 1932, à l’âge de 25 ans, laissant plusieurs œuvres inachevées.

Kaëlig Boché auréolé d’un Master d’Art Lyrique du Conservatoire de Paris mention Très Bien à l’unanimité et avec les « félicitations du jury » (CNSMD) dans la classe d’Elène Golgevit, il est nommé « Révélation Classique 2017 » de l’ADAMI. Il remporte cette même année, en compagnie de la pianiste Jeanne Vallée, le prix Gabriel Fauré – Déodat de Séverac lors du Concours International de Mélodies Françaises de Toulouse. Il obtient par ailleurs le Deuxième prix Opéra du Concours International de chant de Marseille 2018, puis le Deuxième prix et prix des lycéens du Concours de Mâcon 2018.
Il se produit régulièrement en récitals de duos avec les pianistes Célia Oneto-Bensaid, Jeanne Vallée, Thomas Tacquet, mais aussi ponctuellement avec Sébastien Joly, Tanguy de Williencourt ou encore Adam Laloum.

Thomas Tacquet pianiste, chef de chant, chef de chœur, il est titulaire de masters en accompagnement vocal et en direction de chant (CNSMD de Paris), de licences en piano, accompagnement (CNSMD de Paris), musicologie et philosophie (Université Paris IV-Sorbonne) ainsi que de DEM («premiers prix») en direction de choeur, clavecin et formation musicale (CRR de Paris). Aujourd’hui spécialisé dans l’accompagnement du chant et les pratiques chorales, Thomas Tacquet est notamment claviériste chef de chant du chœur régional d’Ile-de-France (dir. M. Piquemal) et à la maîtrise de Notre-Dame de Paris, chef de l’ensemble vocal Fiat Cantus (Paris) et organiste de l’église réformée des Batignolles (Paris).

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