Il est des textes sacrés qui traversent les siècles sans encombre, encore et toujours mis en musique par des générations de compositeurs comme si ceux-ci étaient dépositaires d’une mission visant à perpétuer la mémoire de ce texte. Ainsi en va-t-il du Magnificat, le cantique de Marie. A 450 ans d’intervalle, 2 anglais pour qui la mère de Jésus est un thème récurrent de leurs productions respectives se transmettent le témoin. 2 quasi homonymes, John Taverner au début du 16ème siècle; John Tavener (sans R) à la fin du 20ème. Peut-être des descendants de taverniers ayant troqué les chansons à boire pour les musiques en l’honneur de Marie ?!