Contrairement à ce que son titre pourrait laisser entendre, « Christ lag in todesbanden », (Christ gisait dans les liens de la mort) n’est nullement une œuvre pour le vendredi ou le samedi saint, l’imparfait « gisait » nous renvoyant au « jour d’après », celui de la Résurrection. Car la cantate BWV 4 portant ce titre est bien une cantate pour le dimanche de Pâques composée par Jean-Sébastien Bach qui reprend les 7 versets du poème du même nom de Martin Luther. Mais d’où vient la mélodie du choral que Bach rappelle à chacun des 7 versets , comme un fil rouge brodé de 7 façons différentes ? Voix Plurielles mène l’enquête…