Leipzig, dans les derniers jours de décembre 24… 1724 ! Cette année, à défaut de neige, un froid vif s’est installé sur la ville saxonne, une épaisse couverture nuageuse la privant de soleil. Mais Jean-Sébastien Bach n’en a cure. Depuis 20 mois, le nouveau cantor s’est imposé un rythme démentiel de travail: outre les obligations pédagogiques liés à sa charge, il compose chaque dimanche une nouvelle cantate pour la liturgie des églises de la ville, Saint Thomas et Saint Nicolas. Et pour ces fêtes de fin d’année, c’est l’apothéose: il vient de donner 3 cantates pour le jour de Noël et les 2 jours suivants comme le veut la tradition. et il prépare 2 cantates pour les 31 décembre et 1er janvier. Pas de trêve des confiseurs pour Monsieur Bach !