À force de ne considérer chez Johannes Brahms que les concertos, les symphonies et quelques pièces de musique de chambre, on en oublierait presque qu’il écrivit aussi de très nombreuses pièces pour chœur, et pas des moindres ; et ce jusqu’à la fin de sa vie, où elles devinrent toujours plus sombres, toujours plus dépouillées — et toujours plus émouvantes. Comme pour l’art du quatuor à cordes dans le domaine instrumental, l’écriture chorale est dans le domaine vocal le nec plus ultra de la recherche, de la riche concision. Brahms y excella.