Georg Friedrich Haendel, allemand de naissance et anglais d’adoption au point de devenir d’ailleurs sujet de sa gracieuse majesté, a su absorber l’influence musicale d’un autre pays européen: l’Italie. Celle des opéras serias qui représente une partie importante de sa production de la période anglaise et, avant cela, celle de la musique religieuse en latin à laquelle il s’essaya avec brio à l’occasion d’un voyage de 3 ans dans la péninsule italienne, de 1707 à 1710. Il composa à cette occasion ses principaux motets en latin inspirés des textes de la liturgie catholique, lui l’allemand luthérien. Et parmi ces motets, un pur chef d’oeuvre: le Dixit Dominus.