Faire ses courses autrement avec ALPAR
Consommer mieux, plus raisonnablement et de façon concernée, c’est possible à Annecy. À la découverte de cette épicerie coopérative à Meythet avec Elsa Pécot d’ALPAR.
Entre musique et patrimoine au pied du Mont Blanc
Ancrées de bien belle manière dans leur territoire superbe, les Rencontres Musique et Patrimoine du Mont Blanc, proposent en 2022 un programme composé de concerts, de randonnées musicales et de découvertes patrimoniales.
Nicole Simon Laroche, directrice artistique de ce beau festival, nous le présente avec passion.
Céleste – Bien sûr Monsieur Proust
Roman graphique
Grâce à de multiples sources, Chloé Cruchaudet tisse le portrait dévoué et passionné de Céleste Albaret, gouvernante et parfois secrétaire de Marcel Proust jusqu’à sa mort, en 1922. Elle révèle leur lien, l’écrivain sous toutes ses aspérités, l’atmosphère d’une époque et les dessous de la construction d’une fiction. Monde réel et monde fantomatique s’entremêlent pour nourrir ce sublime diptyque.
Auteurs : Chloé Cruchaudet, scénario, dessin, couleurs
Editeur : Soleil
Devoirs de vacances (Saison 2)
Pour la dernière émission avant la traditionnelle trêve estivale, Voix Plurielles vous propose de nouveau cette année sa liste de musiques vocales à emporter pour les vacances…. ou à écouter chez vous ou au travail si l’été est besogneux. Voici mes coups de cœur de cette année, ces œuvres ou extraits d’œuvre que j’ai écoutés en boucle pour préparer cette saison de Voix Plurielles. Choix éminemment subjectif. A vous de l’adopter ou pas, de le compléter ou de dresser votre propre sélection, pour un été musical et vocal, où que vous soyez.
Gilles Paris – « Le bal des cendres »
Auteur du best-seller Autobiographie d’une courgette, Gilles Paris nous fait découvrir son dixième livre, Le bal des cendres. Un roman choral, concentré de vie, sur l’île volcanique – ô combien – de Stromboli. Un écrivain sensible, à l’écriture qui l’est tout autant.
Nijinski, l’ange brûlé
Roman graphique
En sept années fulgurantes, Vaslav Nijinski est devenu un mythe. Il est à la danse ce que Picasso est à la peinture : il a ouvert les portes de l’art contemporain, brisé les règles esthétiques dans un élan de génie créatif, et provoqué par cet acte délibéré un changement irréversible. Dominique Osuch revient sur la vie de ce danseur étoile et chorégraphe russe d’origine polonaise, « proto punk » qui dans les années 1910 a attiré les personnalités artistiques les plus en vue, inspiré jusqu’à Charlie Chaplin avant de sombrer dans la folie. 19 janvier 1919, Vaslav Nijinski se meurt. Ses souvenirs viennent le hanter… Il se souvient de son enfance, de son frère handicapé Stanislas, de son père danseur qui les a abandonnés tout petits, de sa mère danseuse qui a sacrifié son art pour élever ses trois enfants. Il se souvient de ses camarades à l’Académie de Danse Impériale… et des folles nuits de Saint-Pétersbourg, de ses amours tumultueuses avec le prince Lvov, avec Diaghilev. Il se souvient de la première tournée parisienne des Ballets russes, de L’Après-midi d’un faune, sa première composition chorégraphique, de ses rencontres avec Jean Cocteau, Marcel Proust et Auguste Rodin, tous trois amoureux à leur manière de sa grâce, de sa face d’ange, de son corps d’athlète. Il se souvient de son mariage en Argentine avec la hongroise Romola de Pulszky, de la répudiation de son mentor Diaghilev, de Till l’Espiègle, sa dernière composition pendant la « Grande Guerre », et de Charlie Chaplin venu l’applaudir à Los Angeles. Il ne dansera plus jamais. Ce soir, Nijinski est entré en fusion avec Dieu, qui lui a brûlé les ailes.
Auteurs : Dominique Osuch, scénario, dessin, couleurs
Editeur : Futuropolis
Johann Kuhnau, 300 ans d’oubli
Dans la longue liste des compositeurs restés dans l’ombre de l’histoire de la musique, connaissez-vous l’allemand Johann Kuhnau? De la fin du 17ème au début du 18ème siècle, Kuhnau a laissé des œuvres pour clavier et surtout une cinquantaine de très belles cantates. Mais alors pourquoi Johann Kuhnau est-il si peu connu? La faute à « pas de chance » ? Kuhnau est mort le 5 juin 1722, il y a tout juste 300 ans. L’occasion de lui rendre hommage et de contribuer à restaurer une notoriété méritée.
Automne en baie de Somme
BD polar
« À la Belle Époque, elles détiennent deux armes d’exception : la beauté et l’argent.». 1896. Le corps d’un riche industriel est découvert à bord d’une goélette échouée dans la baie de Somme. Pour une affaire de cette importance, on envoie le meilleur policier de Paris, Amaury Broyan. Très vite, l’inspecteur soupçonne la veuve, héritière de l’immense empire. L’enquête révèle alors que l’industriel avait également une maîtresse, Axelle Valencourt, un modèle ayant posé pour de nombreux artistes et notamment Alfons Mucha. Des quartiers cossus de Paris aux cabarets de la Butte Montmartre, l’inspecteur se retrouve plongé dans une affaire complexe et périlleuse, dans laquelle chaque personnage, y compris l’inspecteur, va révéler sa part d’ombre.
Auteurs : Philippe Pelaez, scénario et Alexis Chabert, dessin, couleurs
Editeur : Grand Angle
Jour de colère
Dies irae, c’est le « jour de colère », celle de Dieu au dernier jour, celui du Jugement Dernier. Ce poème latin est une prose médiévale chantée reprise bien plus tard par Mozart ou Verdi dans leur célèbre messe de requiem et auparavant par Delalande dans l’un de ses plus beaux motets. Le texte évoque le retour du Christ « au son étonnant de la trompette qui jettera les créatures au pied de son trône afin que tout acte soit jugé ». Bigre ! Mais pourquoi donc Dieu est-il en colère ?
Soixante printemps en hiver
Roman graphique
Le jour de son 60e anniversaire, Josy refuse de souffler les bougies de son gâteau. Sa valise est prête. Elle a pris une décision : celle de quitter mari et maison pour reconquérir sa liberté en partant avec son vieux van VW ! Sa famille, d’abord sous le choc, n’aura dès lors de cesse de la culpabiliser face à ce choix que tous considèrent égoïste. Josy va heureusement tenir bon, trouvant dans le CVL (« Club des Vilaines Libérées ») des amies au destin analogue et confrontées à la même incompréhension sociétale… Mais cela suffira-t-il pour qu’elle assume sa soif d’un nouveau départ ? Et qu’elle envisage peut-être même un changement d’orientation sexuelle ? Oui, si l’amour s’en mêle. Ou pas… Aimée De Jongh et Ingrid Chabbert composent la peinture subtile, touchante et moderne d’une crise de la soixantaine au gré d’un road movie impossible à lâcher avant sa conclusion. Un « Aire Libre » surprenant, osant traiter le tabou du changement de vie et d’orientation sexuelle…
Auteurs : Ingrid Chabbert, scénario et Aimée De Jongh, dessin, couleurs
Editeur : Dupuis




